Climeworks, en lutte contre le réchauffement climatique

Credits : Climeworks

Fondée en Suisse en 2009 par deux ingénieurs en mécanique, l’entreprise Climeworks s’est fixée comme objectif de répondre en urgence et avec efficacité au problème du changement climatique. Un défi d’envergure auquel j’ai choisi d’offrir mon soutien en reversant chaque mois une part de mes ventes à la start-up.


« Notre mission est claire : pour protéger notre planète et assurer un avenir vivable aux générations à venir, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, ndlr) déclare que le réchauffement climatique doit être limité à 1,5°C. Pour maximiser nos chances d’y parvenir, le monde doit atteindre zéro émission nette d’ici à 2050 » expliquent les deux fondateurs de Climeworks, Christoph Gebald et Jan Wurzbacher.


Une nécessité absolue et urgente

Or, plus le temps passe, plus l’urgence est palpable. Dans son dernier rapport publié en mars 2023, le GIEC confirme la nécessité absolue et pressante de maintenir cet objectif des 1,5°C pour éviter de nouvelles catastrophes humanitaires.

A l’heure actuelle en effet, 3,3 à 3,6 milliards de personnes dans le monde sont particulièrement menacées par le changement climatique, ayant quinze fois plus de chances de mourir au cours de tempêtes, d’inondations ou de périodes de sécheresses, selon Guéladio Cissé, docteur en épidémiologie environnementale.

La solution ? Atteindre la “neutralité carbone” ou “net zéro”, autrement dit un équilibre entre les émissions de carbone par l’homme et les absorptions de ce dernier dans l’atmosphère, par les puits de carbone.

C’est là que Climeworks entre en jeu.


Credits : Climeworks

Une technologie innovante

En soutien aux puits naturels (forêts, océans…), la start-up suisse a conçu une technologie innovante permettant de capter l’excès de CO2 retenu dans l’atmosphère grâce à un principe d’absorption et de stockage en profondeur. C’est la technologie DAC + S (Capture Directe de l’Air + Stockage).

Le principe est le suivant : Une usine DAC absorbe l’air à l’aide d’un puissant ventilateur situé à l’intérieur d’un collecteur.

L’air aspiré traverse ensuite un filtre placé dans ce même collecteur, qui piège les particules de dioxyde de carbone. Une fois le filtre rempli, la température à l’intérieur du collecteur grimpe à 100°C, ce qui amène ce filtre à libérer le CO2.

Celui-ci est ensuite collecté et stocké en profondeur dans la roche pour des milliers d’années.

Un conteneur collecteur de CO2 effectue le même travail d’absorption que 2000 arbres.

Credits : Climeworks

Une initiative prometteuse

Une usine DAC n’est pas fixe, l’air ayant la même concentration de CO2 partout dans le monde. Pour autant, son fonctionnement dépendant des énergies renouvelables, elle doit pouvoir bénéficier d’une source énergétique à proximité et être située sur un lieu où le CO2 peut être stocké en profondeur.

Une centrale DAC+S nommée “Orca”, la plus grande du genre à l’heure actuelle, est déjà en fonction en Islande, près de Reykjavík.

Une autre, baptisée “Mammouth” et située non loin de la première, devrait bientôt entrer en fonction.

Celle-ci devrait permettre de retirer chaque année 36 000 tonnes de CO2 de l’atmosphère, quand la première n’en collecte pour l’heure “que” 4 000 tonnes.

A elles deux, ces usines absorberont l’équivalent des émissions de 8600 voitures par an ou encore de la consommation de 5000 foyers américains en énergie.

Entreprises ou particuliers, nous sommes tous concernés et pouvons encourager cette initiative technologique ! ACT NOW WITH CLIMEWORKS

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